Le secteur de l'audiovisuel et de la production de contenus connaît une montée progressive des préoccupations liées à la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Les enjeux majeurs portent principalement sur la gouvernance responsable, le social et sociétal ainsi que la neutralité carbone, avec des attentes grandissantes de sensibilisation, d'éthique et d'impact territorial.

Gouvernance responsable et éthique

La gouvernance responsable est un axe fréquent, notamment en matière de sensibilisation aux enjeux de transition durable et d'actions liées à l’éthique des affaires. Par exemple, Les Films de l'Instant proposent des contenus audiovisuels abordant la protection de l’environnement et la lutte contre l’exclusion. Cependant, nos analyses n'ont pas permis d'identifier d'initiatives précises portées par La Trame sur ces questions dans les sources disponibles.

Social et inclusion dans les ressources humaines

Sur le plan social, les organisations du secteur s'engagent souvent sur l’impact social et territorial ainsi que sur l’inclusion et égalité dans les ressources humaines. Cinécréatis, par exemple, assure un accompagnement personnalisé des étudiants en situation de handicap et met en œuvre une bourse interne pour promouvoir l’égalité des chances. La Trame évoque certains axes sociaux, sans que nous ayons identifié dans les sources consultées des initiatives concrètes.

Neutralité carbone et gestion environnementale

Les efforts vers la neutralité carbone se traduisent par la mise en œuvre de pratiques liées aux mobilités et infrastructures durables ou à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. La structure 3iS Education, par exemple, a lancé un plan de gestion énergétique ambitieux et participe à des programmes concrets pour diminuer son empreinte. En revanche, La Trame ne présente pas d’actions visibles en lien avec ces domaines dans les documents analysés.

Positionnement global de La Trame

Avec une note globale D, La Trame communique moins que ses pairs sur les enjeux RSE analysés. Son positionnement est donc en retrait par rapport aux 28% d’organisations engagées ayant au moins une initiative documentée. Cela constitue une base pour développer à terme une communication plus affirmée dans les domaines clés observés.